Le recrutement est une étape fondamentale et incontournable pour chaque entreprise qui souhaite grandir, faire face à l’accroissement de ses activités et rester performante sur son marché. Le recrutement constitue un réel investissement faisant partie intégrante du plan de développement de l’entreprise. Et comme tout investissement, il est nécessaire de l'anticiper autant que possible et de le financer.
Pourquoi recruter ?
Le recrutement de nouveaux collaborateurs peut avoir de nombreux objectifs parmi lesquels :
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l’acquisition, via le collaborateur, d’une nouvelle compétence/expertise.
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le renforcement d’une équipe pour répondre à une demande en croissance
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le remplacement d’une personne qui a quitté l’entreprise
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le développement d’un nouveau département pour répondre à l’évolution de la demande
Le processus de recrutement passe principalement par deux étapes essentielles :
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l’identification : la première étape consiste à bien identifier une ouverture de poste au sein de l'entreprise.
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la description : la description précise du poste, la nature du travail, les tâches à accomplir ainsi que les critères demandés et les compétences requises pour l'exécution des tâches.
La décision d’embauche nécessite de prendre en compte l’ensemble des coûts directs et indirects ainsi que l’ensemble des bénéfices générés, un exercice parfois compliqué. En effet, si dans certaines entreprises, les coûts et bénéfices sont facilement quantifiables, comme c’est notamment le cas d’une chaîne de production où un travailleur produit un nombre déterminé de pièces, la complexification générale des tâches rend ce calcul beaucoup plus difficile.
Quels sont les coûts liés au recrutement ?
Un raccourci facile mais malheureusement erroné est de considérer que le coût d’un employé est égal à sa rémunération. En effet, bien que celle-ci soit un facteur important, d’autres coûts doivent être envisagés lorsque l’on souhaite évaluer le coût total d’une embauche additionnelle.
Parmi les coûts (liste non exhaustive) à considérer, on peut citer :
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les coûts liés au recrutement : publicité, coût en temps du recruteur, exécution d'autres tâches liées au recrutement et coûts d’éventuels tests d'évaluation préalables à l'emploi etc.
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les coûts de formation : coûts en temps d’un formateur interne, coût d’un formateur externe, coût des supports de formation etc.
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le coût du salaire et des avantages sociaux : la rémunération et les autres avantages octroyés sont généralement aisément quantifiables puisqu’ils sont définis dans le contrat de travail de l’employé.
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le coût de l'intégration en milieu de travail : le coût de l'espace physique ainsi que les logiciels, le téléphone mobile, les déplacements et l'équipement ou encore les ressources spéciales requises pour le travail.
La décision de recruter est donc à considérer comme une décision d’investissement classique. A ce titre, les coûts et les bénéfices doivent êtres quantifiés et mis en perspective afin de déterminer si le recrutement sera bénéfique pour l’entreprise à long terme.
Un élément important caractérisant une nouvelle embauche est le décalage inhérent entre les coûts et le bénéfice additionnel. En effet, alors que les coûts devront être supportés dès le premier jour du recrutement du nouvel employé, un temps d’adaptation sera nécessaire afin que les premiers bénéfices puissent être observés.
Asymétrie et incertitude des bénéfices
Une différence majeure entre investir dans une machine et embaucher un nouveau collaborateur se trouve dans le degré d’incertitude lié aux résultats générés par l’investissement.
En effet, les bénéfices additionnels générés par l’achat d’une nouvelle machine sont facilement quantifiables et mesurables (rendement de la machine, consommation en énergie etc.). A contrario, les bénéfices additionnels générés par un nouveau collaborateur sont beaucoup plus difficiles à quantifier, surtout si le collaborateur intervient au sein d’une équipe. Un autre point important est le temps d’adaptation nécessaire pour qu’un collaborateur atteigne son seuil de productivité optimal.
Il existe donc une asymétrie naturelle entre les coûts générés par l’embauche et les bénéfices découlant de celle-ci.
Comment financer un recrutement ?
Si la trésorerie de l’entreprise ne permet pas de financer le recrutement, celle-ci devra se tourner vers un financement externe. Or, les banques peuvent être assez frileuses face à ce type d'investissement, même s’il s’avère positif pour l’entreprise à terme. En effet, cet investissement immatériel ne permet pas à la banque de prendre des garanties. Reste alors la solution du crowdlending.
Pourquoi financer un recrutement en crowdlending ?
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Absence de prise de garanties (généralement réservées aux banques).
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Les fonds levés via Look&Fin sont considérés comme des fonds propres par la banque, ce qui permet d’obtenir plus facilement des co-financements bancaires.
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Rapidité d’analyse, de réponse et d’obtention des fonds, ce qui permet de saisir une opportunité de recrutement lorsqu’elle se présente.
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Possibilité d’étaler le coût du recrutement dans le temps et de rembourser le prêt notamment grâce aux bénéfices additionnels générés par le nouvel employé. Une franchise peut être incluse dans la structuration du financement.
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