La croissance d’une entreprise est l'un des indicateurs clés de sa performance. Les entreprises peuvent choisir de croître de deux façons : par une croissance externe ou par une croissance interne (appelée également “organique”). Deux stratégies différentes, deux besoins différents. Cette fiche aborde le besoin de croissance externe.
La croissance externe consiste à augmenter le volume des ventes via l’acquisition d’autres entreprises. Il s’agit généralement d’opérations de fusion et d’acquisition. La croissance externe est considérée comme un moyen plus rapide de faire croître le chiffre d’affaires mais elle peut constituer un défi du point de vue de l'intégration des sociétés. Les coûts de restructuration liés à l’intégration d’entreprises peuvent par ailleurs être significatifs.
Les avantages d’une croissance externe ?
Réalisation d’économies d’échelle
L’acquisition d’un actif et son intégration aux activités de l'entreprise visent à tirer profit des synergies en matière de coûts. La centralisation des opérations et la mutualisation des outils de production permettent de mieux amortir les coûts fixes. Et grâce au cumul des volumes, l’entreprise accroît sa productivité et obtient des conditions d’achat plus compétitives auprès des fournisseurs.
Acquisition stratégique
La reprise d’un concurrent du même secteur permet d’absorber son chiffre d’affaires et de gagner ainsi des positions de marché. Mais une acquisition stratégique n’a pas forcément pour cible un concurrent ; elle peut aussi viser à acquérir un savoir-faire spécifique, une licence ou un brevet offrant un levier pour l’activité de l’acquéreur.
Accroissement de la zone de chalandise
La reprise d’un confrère sur un marché adjacent permet de pénétrer un nouveau marché géographique.
Elargissement de l’offre
L’acquisition peut aussi viser l'achat d'une gamme de produits ou de services qui peuvent être intégrés à la gamme existante afin d’augmenter l’offre et ainsi le chiffre d’affaires généré par la clientèle existante.
Quels sont les différents modes d’acquisition ?
Il existe deux principaux modes d’acquisition :
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l’ “Asset Deal” : acquisition des actifs de la société
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le “Share Deal” : acquisition des parts sociales de la société
Dans le cadre d'un “Share Deal”, l'acheteur acquiert la société, y compris toutes ses obligations inhérentes (dette fournisseurs….). Dans le cadre d'un “Asset Deal”, l'acheteur ne reprend généralement que les actifs qui l’intéressent (et les éventuels passifs qui y sont liés). Ainsi, lorsque l'acheteur hésite à acquérir certains passifs de la société cible, il préférera généralement un “Asset Deal”.
Comment financer une croissance externe ?
L’achat des parts d’une société (Share Deal) ou d’une partie importante de ses actifs (Asset Deal) constitue généralement une dépense importante pour la société acquéreuse. La structuration de l’opération et son financement sont souvent complexes et impliquent plusieurs types d’acteurs.
Pour financer l’acquisition, la société acquéreuse peut utiliser ses fonds propres pour payer le prix de vente.
Néanmoins, la grande majorité des acquisitions sont partiellement financées via la souscription de dette, bancaire en général (on appelle alors cela une opération « LBO » - Leveraged Buy-Out). Les banques demandent souvent à l’acquéreur soit un effort en fonds propres soit l’obtention d’autres sources de financement, subordonnées aux prêts bancaires. Dans ce contexte, des investisseurs publics peuvent intervenir en tant que source de financement supplémentaire, en étant co-financeurs aux côtés des banques.
De même, le crowdlending est une solution de financement adaptée au besoin de croissance externe. Look&Fin intervient pour financer tout ou une partie de cet investissement.
Les avantages d’un prêt structuré via Look&Fin ?
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Absence de garanties (généralement réservées aux banques)
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Les fonds levés via Look&Fin sont considérés comme des fonds propres par la banque, ce qui permet d’obtenir plus facilement des co-financements bancaires
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Rapidité d’analyse et de réponse permettant de saisir une opportunité et de respecter le calendrier de l’opération
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Produit flexible avec des maturités permettant de s’adapter aux cash-flows de la cible acquise. Une franchise peut par exemple être incluse dans la structuration du financement
Les inconvénients ?
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Taux d’emprunt plus important que les sources de financement classiques mais qui se justifie par l’absence de garanties (généralement réservées aux banques)