Les immobilisations incorporelles sont des actifs qui ne sont pas de nature physique. Il s’agit notamment des brevets, des marques, droits d'auteur ou technologies développées par l’entreprise. Il en va de même pour le fonds de commerce ou bien encore le catalogue. Les actifs incorporels sont à opposer aux actifs corporels qui englobent notamment les terrains, les véhicules, les équipements ou encore les machines et outils industriels. Au même titre qu’il est nécessaire pour certaines entreprises d’investir dans des machines afin d’augmenter les volumes de production, il est également nécessaire pour d’autres d’investir dans des immobilisations incorporelles. Et investir dans un brevet, acquérir une licence pour un programme informatique ou acheter une marque sont des investissements qui peuvent nécessiter une dépense initiale importante.
Bien que les actifs incorporels n'aient pas de valeur physique évidente comme une usine ou un équipement matériel, ils peuvent s'avérer précieux, voire essentiels au succès ou à l’échec d’une entreprise sur le long terme. Par exemple, une entreprise comme Marcolini n'aurait pas autant de valeur si l’on faisait abstraction de la notoriété de sa marque. Bien que la reconnaissance de la marque ne soit pas un actif physique que l'on peut voir ou toucher, ses effets positifs peuvent être le moteur des ventes mondiales d’une entreprise année après année.
Comptabilisation des immobilisations incorporelles
Immobilisations incorporelles indéfinies ou définies
Une immobilisation incorporelle peut être classée comme indéfinie ou définie. Un nom de marque d'entreprise est un actif indéfini, car il reste dans l'entreprise aussi longtemps qu’elle poursuit ses activités. Cependant, si une entreprise conclut un accord légal pour opérer sous le brevet d'une autre entreprise, sans projet de prolongation de l'accord, l'accord a une durée de vie limitée; il est donc classé comme un actif défini. Ceci aura un impact sur l’amortissement ou non de l’actif incorporel. Les entreprises peuvent créer ou acquérir des actifs incorporels. Une entreprise peut par exemple créer une liste de clients ou a contrario acheter un portefeuille de clients existants d’un concurrent.
Une entreprise peut également investir dans la recherche et le développement pour la création d’une nouvelle recette, d’une nouvelle formule ou d’un nouveau produit. Les frais liés au développement et aux efforts commerciaux peuvent être activés en immobilisations incoporelles. De même, les sociétés informatiques activeront les développements des softwares qu’elles commercialisent.
Comment financer l’acquisition d’immobilisations incorporelles ?
Si la trésorerie de l’entreprise ne permet pas de financer les investissements incorporels, celle-ci devra se tourner vers un financement externe. La reprise d’un fonds de commerce ou d’un portefeuille client pourra par exemple être financée par un crédit d’investissement. Néanmoins, les banques peuvent être assez frileuses face à ce type d'investissement, même s’il s’avère positif pour l’entreprise à terme. En effet, souvent cet investissement immatériel ne lui permet pas de prendre des garanties (ex : la recherche et le développement).
Des organismes étatiques peuvent intervenir et octroyer des subsides ou des avances remboursables pour de la recherche et du développement, afin de financer ou subsidier les immobilisations incorporelles. Enfin, les investisseurs publics peuvent intervenir en cofinancement aux côtés de financeurs traditionnels ou de Look&Fin.
Au vu de l’absence de garanties, le crowdlending est une solution de financement adaptée à l’acquisition d’immobilisations incorporelles. Look&Fin intervient alors pour financer tout ou une partie de cet investissement.
Pourquoi financer l’acquisition d’immobilisations incorporelles en crowdlending ?
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Absence de garanties (généralement réservées aux banques)
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Les fonds levés via Look&Fin sont considérés comme des fonds propres par la banque, ce qui permet d’obtenir plus facilement des co-financements bancaires
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Rapidité d’analyse et de réponse permettant de saisir une opportunité et de respecter le calendrier de l’opération
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Produit flexible avec des maturités (de 6 à 60 mois) permettant de s’adapter parfaitement à la durée de vie de l’actif incorporel. Une franchise peut par exemple être incluse dans la structuration du financement
Les inconvénients ?
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Taux d’emprunt plus important que les sources de financement classiques mais qui se justifie par l’absence de garanties (généralement réservées aux banques)